• La mue est une étape normale chez un oiseau en bonne santé.

    La mue correspond au remplacement périodique d’une plume morte par une nouvelle plume neuve. L’ancienne plume, dévitalisée, est poussée par la nouvelle qui a débuté sa croissance au fond du même follicule.

    La mue est une période fatigante et éprouvante pour l’oiseau. Il est donc important que l’oiseau soit en bonne santé.

    Pendant la mue, il convient de porter un intérêt particulier à la nourriture qui doit être, plus que jamais, saine, riche et adaptée aux besoins de l’espèce. L’apport de fruits et légumes frais, crus ou légèrement cuits est indispensable. Si l’oiseau consomme des graines, surveillez  la bonne fraîcheur de votre mélange de graines.

    Veiller aussi à l’équilibre en calcium et des acides aminés (par exemple la Méthionine). La Méthionine est présente dans l’huile de Germe de blé, les graines de tournesol, le soja, les lentilles,  les fèves. Présente également dans d’autres aliments tels que l’avocat, mais qu’il est interdit, évidemment, de donner à un perroquet. La méthionine contribue à la santé de la peau, des plumes et des ongles. On trouve de la Méthionine dans la composition de plusieurs marques de croquettes pour oiseaux et perroquets.

    Pendant la mue, compte tenu de la chute des plumes, il y a déperdition de chaleur pour l’oiseau qui doit puiser dans ses réserves énergétique pour maintenir sa température corporelle.

    Il est indispensable de bien observer son oiseau pendant la période de mue, car c’est une période où il sera plus sensible aux risques de maladies.

    Attention de ne pas exposer votre oiseau aux courants d’air durant cette période.

    « La mue s’effectue selon un canevas bien précis, au déterminisme encore imparfaitement perçu, variable selon les espèces, sous contrôle endocrinien.

    Différents facteurs interviennent dans le déroulement des mues :

    -        L’âge, le sexe, l’éclairement, l’environnement, l’humidité, la température ambiante, le régime alimentaire, le psychisme… »[1]

    Une mue anormalement longue, ou incomplète, est signe d’une déficience ou d’un dérèglement pathologique.

     

    Les différentes mues dans la vie de l'oiseau :

    La toute première mue est celle qui consiste au remplacement du duvet de naissance par le plumage juvénile.

    Puis le plumage juvénile est remplacé par les premières vraies plumes, de contour.

    Ensuite, une troisième mue installe le plumage adulte de l’oiseau.

    Selon la taille de l’oiseau, le plumage est renouvelé complétement sur une période de un an pour les oiseaux de petite et moyenne taille, et sur deux années pour les grands perroquets.

     

    Précautions à prendre pendant la mue :

          La mue est une période normale dans la vie de l’oiseau, mais attention, si la mue est permanente ou très longue, il convient de surveiller les points suivants :

              - La nourriture quotidienne de l’oiseau est-elle adaptée à l’espèce, saine et variée ?

              - Vérifier l’éventuelle présence de parasites

    -         - L’humidité ambiante est-elle suffisante ? Le plumage de l’oiseau est-il humidifié assez souvent ?(Douches, vaporisations, bains).

    -         - N’y a-t-il pas de carences en vitamines, minéraux ou  acides aminés ?

    -         - L’oiseau est-il en bonne santé ?

     

    La mue est donc une période normale et indispensable dans la vie d’un oiseau.

    Cependant, il convient de consulter un vétérinaire si :

    -        - La mue est très longue (plus de 6 à 8 semaines),

    -        - L’oiseau semble très fatigué, un peu amorphe,

    -        - L’oiseau se gratte beaucoup et très souvent,

       - Les plumes ne repoussent pas, et que l’on constate des régions dénudées sur le plumage.

     

    Source : AEDP


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  • Le picage, c’est quand un perroquet s’arrache les plumes, régulièrement, parfois jusqu’à n’avoir plus de plumes.

    Le picage est l’un des problèmes les plus difficiles à résoudre chez le perroquet de compagnie, simplement parce que les causes sont multiples. Parfois, il est facile d’en déterminer les causes ; parfois il faut plus du temps, de l’observation, et un certain recul par rapport à nos émotions personnelles et nos certitudes. Le picage n’est pas une fatalité, et il convient de réagir très vite quand ce comportement commence à s’installer.

    Nous allons tout d’abord étudier ce qu’il faudrait faire pour déterminer les véritables causes du picage. Là encore, il faut d’être prudent dans nos conclusions. Il convient, en premier lieu, d’être un observateur avisé, de noter tous les comportements, mêmes fugaces, de l’oiseau. Noter également nos propres comportements, nos attitudes face à l’oiseau, et les réactions de l’oiseau face à tout cela.

    Vous trouverez ci-dessous les principales étapes à suivre en face d’un problème de picage.

     

    Etape 1 : Consulter son vétérinaire pour un examen approfondi.

    En effet, le picage peut avoir différentes causes :

    - la présence de parasites

    - la présence d'une maladie du plumage

    - des risques d'allergies

    - un empoisonnement aux métaux lourds

    - ou toutes autres sortes de problème médical

    Il est important d'éliminer, en 1er lieu, les causes physiques possibles d'un problème de picage. Votre vétérinaire est à même de rechercher ces causes, et d’apporter les soins nécessaires.

     

    Etape 2 : Se poser la question de l'humidité, donc de la sécheresse du plumage et de l'environnement.

    Il arrive souvent que le simple fait de donner régulièrement des douches ou des bains résolve le problème de picage.

    En effet, l’air ambiant de nos maisons est souvent trop sec, et il arrive aussi que de nombreux perroquets, qui acceptent mal la douche, soient amenés à se gratter, s’arracher les plumes, simplement à cause de démangeaisons dues à la sécheresse de leur plumage et de leur peau.

    - Donc humidifier l'air ambiant (il existe d'excellents humidificateurs)

    - Vaporiser régulièrement l'oiseau

    - Donner des bains.

     

    Etape 3 : Assurez vous que l'oiseau a suffisament d'occupations !

    Ce point est particulièrement important.

    • Les perroquets sont des êtres intelligents, donc curieux et actifs. Il faut absolument leur donner de quoi s’occuper, s’amuser, exercer leurs talents d’observations, de goût du jeu.
    •  Le picage n’existe pas chez les perroquets dans la nature ! Il faut prendre en compte que dans la nature, un perroquet ne reste pas sans rien faire pendant toute une journée : il doit chercher à manger et à boire ; il vole, taille des branchages, grignote des feuillages, des baies, se toilette et toilette ses copains, etc.
    • Donc enrichissez l’environnement de votre perroquet : sa cage, son lieu de vie doit receler des trésors d’occupations : jouets à détruire, des jouets qui font du bruit, des cartons à déchiqueter, bois à gruger, de la corde à effilocher, etc.
    •  Changer les jouets souvent.  Inventez, fabriquez, multipliez les occasions de jeux, c’est vital pour votre perroquet.
    • De plus n’oubliez pas qu’un perroquet qui a les pattes, le bec et l’attention occupés à  jouer (détruire c’est aussi jouer pour un perroquet), ce perroquet-là n’aura pas le temps de s’arracher les plumes.

     

    Etape 4 : Ne surtout pas prêter attention à lui quand il s'arrache les plumes...

    Cette étape a une importance capitale !

    En fait, si vous régissez à chaque fois que l’oiseau se gratte ou tire une plume, vous ne faites que donner de l’importance à ce geste, et vous encouragez le perroquet à s’arracher les plumes.

    Donc, quand il se gratte ou s’arrache une plume, la première chose à faire pour vous, c’est de détourner votre attention du perroquet, ignorer son geste, lui tourner le dos, et peut-être même sortir de la pièce quelques courts instants.

    La moindre réaction de votre part sera un renforcement, un encouragement au picage :

    Vous dites : Non, ne t'arrache pas les plumes !

    Il comprend : Chouette, quand je fais cela, mon humain s’intéresse à moi et me parle. Alors je vais recommencer car j’adore qu’on fasse attention à moi ! Et, Hop ! Une plume en moins.

    Oui ce n'est pas facile de ne pas réagir, mais c'est la seule et unique façon de ne pas encourager le perroquet à se piquer.

     

    Etape 5 : L'alimentation.

     

    Que mange votre perroquet ?

    Une alimentation saine, variée, bien adaptée à l’espèce de l’oiseau assurera à l’oiseau une bonne santé, tant physique que psychique.

     

    Là encore, posons-nous la question : Comment l’oiseau vit-il dans la nature ?

    Il ne se nourrit pas à longueur d’année de quelques graines bien grasses, comme du tournesol (qu’il adore !) et un sempiternel morceau de pomme en guise de fruit.


    Donnez une nourriture saine, riche et variée : des graines fraîches, de qualité, sans poussière et pas trop grasses.

    Attention : les mélanges de graines sont différents selon les espèces de perroquet !

    Des fruits et des légumes variés, agréables à manger et à regarder.

    Des extrudés de qualité en complément alimentaire.

    Pas de nourriture destinée aux humains...

    Les légumineuses cuites : pois chiches, lentilles, haricots, pois, etc.

    Des fruits secs : abricots, dattes, figues, bananes...

     

     

    Etape 6 : L'hygiène de la cage et de l'environnement.


     

    •   Nettoyez, lavez, séchez les mangeoires et les abreuvoirs tous les jours,
    • Ne laissez jamais de fientes dans l’eau de boisson ou dans les mangeoires,
    •  Nettoyez les perchoirs dès qu’ils sont sales (c’est plus rapide et plus facile à faire tout de suite !).
    • Veillez à ce que le fond de la cage soit propre, changez le papier tous les jours,
    • Nettoyez à fond la cage tous les 8/10 jours,
    • Aspirez les plumes et la poudre des plumes qui tombe du corps de l’oiseau,
    • Aérez la régulièrement la pièce de vie du perroquet

    o   Ne pas mettre le perroquet en courant d’air

    o   N’aérez pas quand l’oiseau vient de prendre une douche

     

    Si l’oiseau vit dans la cuisine, faites attention aux vapeurs de cuisine, aux ustensiles en Téflon, aux fumées en tous genres.

    Ne pas exposer votre perroquet aux fumées de tabac.

    Attention aux bougies, aux encens, à tous les produits en bombe : Décapfour,  nettoyants miracles, parfums d’ambiance : tous ces produits peuvent contenir des poisons pour nos perroquets.

    Vous avez fait tout cela… Rien ne change… Votre perroquet se pique toujours...

     

    Avez-vous tout de même observé un « petit » ou «  grand » changement dans son comportement ?

    Oui ?  Vous êtes, vous et votre oiseau, sur la bonne voie ! Patience.. Il faut du temps...

    Dans un prochain article nous reviendrons plus en détails sur les problèmes de comportements qui amènent l’oiseau à se piquer (s’arracher les plumes),  parfois se déplumer presque complètement, et parfois même à se mutiler : s’arracher la peau !

    N'oubliez pas : en matière de picage, il vaut mieux prévenir que guérir !

     

    Source : AEDP


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  • Votre oiseau vous mord ? Cela reflète un problème. Sachez que votre plumeau ne vous mordra jamais pour une mauvaise raison.

    Il peut mordre :

    - par peur : Les perroquets sont et resteront toujours des proies. Si vous avez un comportement agressif avec eux, c'est juste un comportement défensif qu'il a envers vous. L'éleveur d'Elune lui donnait un petit coup de doigt sur le bec chaque fois qu'elle mordait, un vrai cercle vicieux ! Et maintenant, elle a encore peur du doigt. Il m'a fallu de beaucoup de patience pour éradiquer chez elle ce sentiment d'appréhension envers la punition.

    - parce qu'il n'a pas envie de vous quitter. Vous voulez qu'il rentre dans sa cage et il vous mord ? Il ne veut pas vous quitter ! Il va assimiler le fait de rentrer à une angoisse.

    Solution : ne surtout pas le brusquer. Il faut le rassurer, lui parler tout doucement et l'approcher de l'entrée de la cage sans le faire rentrer. S'il se pose sur le barreau, n'hésitez pas à féliciter ! Continuez comme ça, et plus tard, il n'aura plus aucune appréhension à la vue de rentrer dans ses appartements.

     

     

    Pour l'empêcher de mordre, j'ai une technique. Quand il vient de vous mordre, prenez lui le bec tout doucement sur les côtés et poussez le un peu en arrière. Les perroquets étant des animaux grégaires, il va croire que vous le rejetez quand il vous mord. Au fur et à mesure, il ne vous chiquera plus !


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  • Chez les pyrrhuras, il n'y a aucun dimorphisme sexuel, c'est à dire qu'il est impossible (ou presque) de deviner le sexe de l'oiseau.

    Certes, les habitués vous sortiront la vieille astuce de l'écartement des hanches mais pour être sûr, rien ne vaut le sexage ADN. Ce sexage est effectué par des laboratoires spécifiques (Labofarm, Genindexe...) grâce à des échantillons de cellules. Sur la base de ce principe, tout fragment d'organes peut être utilisé pour l'analyse mais la plume reste le prélèvement le plus utilisé. Certains éleveurs, désireux de sexer leurs oisillons avant l'apparition des premières plumes, sont amenés à demander une analyse à partir d'une goutte de sang : il est dans ce cas important de rappeler que le prélèvement sanguin est un acte vétérinaire et qu'il doit être réalisé dans des conditions d'asepsie rigoureuses.

     

    Femelle pour les hommes, mâle pour les femmes ?

    Je dis NON, Elune est une femelle, je suis une femme et nous nous entendons à merveille ! Cela ne veut absolument rien dire, je pense que c'est plus le feeling qui importe. Il ne faut pas se focaliser sur le sexe de son oiseau à partir du moment qu'il vous plaît (sauf pour la reproduction évidemment). Moi-même je croyais à cette légende d'avant d'adopter Elune, mais maintenant je suis bien contente de l'avoir avec moi !


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  • Les bagues permettent l'identification de nos oiseaux. Elles définissent l'âge, l'origine et l'histoire. L'absence de bague concerne le plus souvent les oiseaux d'importation dont on peut penser qu'ils sont entrés illégalement en France, car aucun importateur ne les a bagués.

    Bague ouverte ou fermée ?

    Comme vous pouvez le voir en dessous, la bague ouverte présente une ouverture (les extrémités se trouvent écartées avant la pose pour permettre le passage de la patte, puis resserrées après la pose).
    Sur ces bagues, vous retrouvez les mêmes inscriptions que sur les bagues fermées (cf. ci-dessous).
    Ce type de bague peut être posé à n'importe quelle période de la vie du perroquet et ne permet donc pas de retracer le passé de l'oiseau.
    Pour les oiseaux d'importation, ces bagues sont généralement mises à l'arrivée dans le pays importateur et les deux derniers chiffres de l'année gravés sur la bague indiquent alors l'année d'importation et non celle de naissance de ces perroquets.

    bague-ouverte
     

    Alors que la bague ouverte peut être posée ou enlevée à tout moment, la bague fermée ne peut être posée que durant les 2 à 3 premières semaines de la vie du perroquet.
         Sur cette bague, de nombreuses informations sont à regarder : les initiales d'un club ou autre, le "code" de l'éleveur (amateur ou professionnel), l'année de naissance du perroquet, ...

         Cette bague est donc plus fiable puisqu'elle contient des renseignements dès la naissance de l'oiseau.

     

         Vous trouverez en principe cette bague sur les perroquets nés en captivité mais sachez qu'une bague fermée ne signifie pas pour autant que le perroquet ait également été élevé à la main.

     

    N'oubliez pas que les lettres et chiffres gravés sur la bague doivent être reportés intégralement par le vendeur sur le certificat de cession de l'oiseau.

    Dans le cas d'un achat en  magasin d'animalerie, le ticket de caisse à lui seul ne suffit pas.

     

     

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    Voici la méthode pour enfiler une bague fermée :  
     
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    Source : CDE

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